(2e article d’une série sur les avantages de la concision)

La première question à se poser lorsqu’on veut faire consciemment usage de la parole, particulièrement lorsqu’il y a une certaine charge émotionnelle en nous : « Quelle est mon intention? »

Si la réponse qui monte spontanément ressemble à : « Mon intention est de lui faire comprendre qu’il a tort! » ou « De lui faire savoir ma façon de penser! », il serait probablement favorable de me donner un peu d’empathie avant d’avoir un échange avec la personne concernée (bientôt un autre article sur des manières concrètes de le faire). Car au-delà de l’enjeu immédiat de mon insatisfaction, qu’est-ce que je veux vraiment? Les questions suivantes peuvent aider à déterminer mon intention :

Quelles qualités je veux retrouver dans mes relations ?

Quelles valeurs je veux  incarner?

Quelle saveur je veux donner à ma journée?

Une intention peut être résumée en un mot. Par exemple, je peux vouloir vivre de la confiance dans mes relations; vouloir incarner une valeur de respect; vouloir que ma journée se déroule dans la bonne humeur.

Confiance, respect, bonne humeur. Le simple fait de me relier mentalement à mon intention a un impact direct sur la suite de mes actions et de mes paroles. C’est selon moi là que commence réellement notre liberté.  La psychologie évolutionniste et les neurosciences nous expliquent désormais que c’est une façon de court-circuiter les réactions instinctives des structures anciennes de notre cerveau, conçues pour réagir rapidement aux menaces afin d’assurer notre survie. Nous relier à notre intention, c’est faire appel à un niveau d’intelligence plus récent, capable de nuances et d’adaptation.

Donc, si je suis au clair avec mon intention de confiance, de respect, de calme, je peux mobiliser mon énergie pour agir en conséquence, en commençant par respirer plus profondément pour me calmer et ensuite déterminer quels mots pourront établir des conditions gagnantes pour avoir ce que je veux vraiment.

La semaine prochaine : parler de façon concise pour être en mesure de vérifier l’impact chez notre interlocuteur.

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