Pendant mon confinement montréalais, alors que je rêvais d’espace, j’ai vu l’annonce d’une chambre libre dans une petite communauté intentionnelle en Estrie : une colocation à six dans une maison, avec un grand jardin, des poules et un projet d’expérimentation sociale et écologique et de partage de savoirs avec la communauté.

J’ai sauté.

Je n’aurais pas eu les moyens humains et relationnels de vivre une telle expérience, il y a seulement quelques années. Mais aujourd’hui, je la vis avec beaucoup de bonheur. 

Jacinthe Laforte dans son jardin

C’est drôle, mon nouveau milieu de vie évoque un peu l’univers de mon premier roman, Cité carbone.

Ça confirme ma croyance que les rêves se réalisent, en essence, même si la forme et le contexte peuvent être différents. Ça prend seulement un peu de temps (et du soutien, de l’alignement, de la confiance, des deuils, de l’adaptation, de l’évolution, de l’intuition, etc.)

Après un printemps en tourbillon de séances virtuelles (Croisières de communication bienveillante et cours d’art dramatique aux enfants d’une école primaire) je me suis accordé des VACANCES! Sans avoir à aller nulle part, le jardin, la forêt et la rivière étant à proximité…

Pour la montréalaise, quelle joie! Mon enfant intérieure qui court, libre, parmi les herbes hautes et les fleurs. 

Bref: je suis ressourcée et je travaille en ce moment à mes prochaines contributions au monde! J’ai envie de partager toute la richesse qu’il m’est donné de goûter, depuis mon petit paradis, un peu à l’écart du monde si affecté par le contexte actuel.

 En fait, ça me semble une responsabilité que de partager les processus qui font que mon bonheur au sein d’un “nous” peut être une réalité. (Je définirais aujourd’hui le bonheur comme une sérénité de fond, malgré qu’il y ait bien sûr toutes sortes de tensions dans la vie quotidienne!)

À bientôt pour la suite de ce que j’ai à proposer comme nourriture pour l’âme et le coeur! (Et si toi, tu trouves ça quétaine, voudrais-tu passer le message à ton enfant intérieur? Merci!)