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La puissance de la joie

Le printemps dernier, je donnais des cours d’art dramatique en ligne aux enfants d’une école primaire qui étaient confinés chez eux.

Un jour, un seul petit garçon de première année s’est présenté au cours.

Comme il était déçu! J’ai commencé mon animation quand même. Plusieurs fois, le petit garçon m’a demandé, l’air désemparé : « Ils sont où, les amis? »

Quelques minutes plus tard, deux autres enfants ont rejoint le cours virtuel. Le petit garçon était tellement excité qu’il sautait littéralement sur place en agitant les bras! Il ne pouvait tout simplement pas contenir sa joie.

Quelle puissance il y a dans la joie!

Cette histoire me revient au moment d’exprimer combien je trouve essentielle la CÉLÉBRATION de nos avancées, de nos réalisations. C’est un BESOIN, la célébration.

Tu as peut-être déjà observé quelque chose de semblable. Toi qui a déjà été un enfant, tu as déjà VÉCU cette joie. Elle est quelque part inscrite dans tes cellules, c’est une ressource à activer!

La célébration est un besoin

Selon mon expérience, faire quelque chose de concret pour marquer un jalon sur notre chemin, ça nourrit aussi plein d’autres besoins (pour soi et pour les personnes qui nous entourent, quand on les inclut dans la célébration): l’intégration, le sens de notre valeur, l’évolution, le soutien, la communauté, l’inspiration.

Plein de manières de célébrer

Quand on est tout petit, il suffit d’avoir un petit chapeau pointu en carton sur la tête pour goûter à cette joie nourricière. Sortir les verres à pied pour boire de l’eau pétillante, ça peut faire un effet similaire. Lors du cours d’art dramatique en ligne, ce jour-là, il suffisait de voir les amis. À quatre, nous étions tout un party.

Et toi, qu’est-ce qui te fais vivre pleinement la CÉLÉBRATION?

Que les fruits récoltés soient artistiques, entrepreneuriaux ou existentiels, prendre un moment pour les contempler et les honorer, c’est mettre de l’engrais pour la prochaine récolte. Ça me rappelle également de dire merci aux gens qui ont contribué à mon parcours. Et la gratitude est aussi un moteur puissant.

Lancement du livre de Chlorophylle38

C’est pourquoi je m’organise un petit lancement virtuel pour immortaliser et célébrer Chlorophylle38 cherche un gars compatible, ce projet fou de spectacle solo au cours duquel j’ai tant appris et évolué comme artiste, comme entrepreneure et comme humaine. Et dont le texte est maintenant  publié sous forme de joli petit livre!

Jeudi le 17 septembre 2020 de 18h30 à 19h30, je t’invite donc à te connecter à une réunion virtuelle sans prétention où il s’agira de célébrer la créativité et la connexion humaine!

Si ça pétille en toi en lisant cette invitation, viens me dire un petit coucou, visionner de brefs extraits du spectacle (quelques-uns des meilleurs moments) et célébrer la créativité! J’en profiterai pour raconter quelques anecdotes savoureuses autour du parcours de création du spectacle. Quelle aventure! Quelle folie!

Clique ici pour recevoir le lien de connexion!

Participe au tirage d’un exemplaire!

Enfin, je vais faire tirer un exemplaire du livre quelques heures avant le lancement. Clique ici pour participer au tirage!

Ce printemps, mon amie Myriam Bressani et moi discutions de certains premiers rendez-vous galants lors desquels nous étions restées sur notre faim de partage et de connexion. Nous avions été parfois déstabilisées par les comportements de nos interlocuteurs, par exemple lorsqu’ils prenaient la parole plusieurs minutes d’affilée, corrigeaient nos propos, affirmaient leurs convictions comme étant des vérités absolues, nous donnaient des conseils ou nous coupaient la parole…

Bien sûr, la responsabilité est nôtre de prendre notre place, de demander à notre interlocuteur ce que nous souhaitons pour voir nos besoins pris en considération. Et possiblement d’accepter, le cas échéant, que l’autre n’est pas en mesure de nous offrir ce qui pourra satisfaire notre soif de rencontre dans le respect et la profondeur.

Et en même temps… N’est-il pas vrai que bien des gens n’ont pas eu de modèles de conversation où l’espace est partagé, où les propos de chacun sont traités comme étant valables ? Selon moi, de nombreuses personnes n’ont jamais reçu de rétroaction bienveillante à propos de leurs comportements conversationnels et ne sont donc pas conscientes de leur impact sur la relation. Et je crois que mettre de la lumière là-dessus est un cadeau qu’on se fait à soi-même et aux autres, car il est tout à fait possible d’apprendre à communiquer autrement, pour plus de connexion, de plaisir, de respect, etc. !

Dans cet esprit de contribution à des relations hommes-femmes plus nourrissantes pour tous, Myriam Bressani et moi avons décidé d’offrir un atelier aux hommes qui souhaitent revoir leur façon de converser avec une femme lors d’un premier rendez-vous galant dans le but de favoriser la connexion. Les habiletés qui seront mises en lumière, principalement par des expériences pratiques, sont évidemment bénéfiques dans toutes les sortes de relations. Pour créer une ambiance de confiance, l’atelier du 6 août 2017 sera réservé aux hommes.

Alors bienvenue, Messieurs, à cet atelier qui sera ludique, expérientiel et hors de tout esprit de performance ! La communication est un art qui s’apprend petit à petit, et nous sommes tous et toutes dans le même bateau !

Dimanche le 6 août
4441, rue Saint-Denis, à Montréal (métro Mont-Royal)
10 h à 16 h
Coût: 100 $ + tx = 115 $

Réservez votre place en envoyant un virement Interac à info@jacinthelaforte.com!

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On peut parfois trouver difficile de prendre le temps de se donner de l’empathie, que ce soit en demandant de l’écoute à quelqu’un ou en se donnant soi-même de l’autoempathie, par exemple avec une marelle CNV* ou en écrivant dans son journal personnel.

Mais c’est un peu comme si on constatait que notre maison était pleine de grognements effrayants, de meubles mâchouillés, de désordre et même d’odeurs nauséabondes… Et qu’on nous apprenait qu’en fait, la raison en est une bande de chacals qui habite avec nous depuis des années, sans qu’on s’en soit rendu compte, et que s’en débarrasser ne faisait pas partie des possibilités ! Je crois qu’on trouverait le temps de s’occuper de leurs besoins afin que l’environnement devienne plus paisible, plus agréable à vivre.

C’est exactement ce qui se passe dans notre « maison intérieure ». Les « chacals », ces parties de nous qui expriment leurs besoins en manque notamment sous forme de jugements et de répétition en boucle de leurs histoires douloureuses, font leurs ravages tant qu’ils n’ont pas reçu de l’empathie pour leurs besoins.

L’autoempathie, c’est comme le brossage des dents.De l’hygiène de base pour la santé émotionnelle et relationnelle.

Alors, petits chacals, pâte à dents à la menthe ou à la gomme balloune ?

 

* Une marelle CNV est un outil qui aide à se donner de l’autoempathie en distinguant les différents phénomènes intérieurs : on dispose par terre une série de feuilles sur chacune desquelles est écrit un mot (par exemple : intention, présence, faits, pensées, sentiments, besoins, demande). On énonce à voix haute ce qui se passe en nous en se déplaçant d’une feuille à l’autre. Cela aide à appeler un chacal (les pensées, jugements, etc.), un chacal !